vendredi 12 avril 2013

Challenge A à Z - K comme Kaizen


Je ne m'offusquerai pas si, à la lecture du titre, vous vous dîtes que le Challenge de Sophie Boudarel a définitivement fait griller les quelques neurones qui me restaient encore.

Qu'est-ce que ce mot, habituellement utilisé dans l'industrie, associé à des termes aussi barbares et abscons que "lean manufacturing" ou "amélioration continue", vient faire en généalogie ?
N'est-ce pas un artifice douteux employé pour masquer une lacune en "K" ?

Et bien, pas du tout. Pour dire vrai, c'est un des premiers thèmes que j'ai trouvé. En fait, le Kaizen est une technique japonaise (comme c'est souvent le cas pour ce qui concerne les techniques utilisées dans l'industrie) et qui est la conjonction de deux mots : "Kai" = Changement et "Zen" = Bon. C'est une technique qui, pour faire simple, permet d'améliorer un process, quel qu'il soit, en impliquant ses acteurs et en procédant par petites améliorations.


C'est donc là où cette technique, que j'ai pratiqué (et pratique toujours) depuis des années me sert pour la généalogie.

Je m'explique.

Quand on démarre des recherches généalogiques, on va bille en tête remonter la première branche venue, puis, au hasard d'un mariage, on remonte une autre branche pour arriver à un cul-de-sac. Donc demi-tour pour revenir à ... un cousin qu'on avait trouvé sur un acte, et ainsi de suite.

Au final, on va se retrouver avec un arbre, ou plutôt un tronc et des branches sur lesquels, de temps à autres, on trouve quelques feuilles. On peut donc être perdu et se décourager. Alors qu'avec un peu d'organisation, on pourrait optimiser ses recherches et, au final, faire davantage de découvertes.

C'est ici que le Kaizen intervient (du moins, si j'en crois ma propre théorie ;-)).

Pour commencer, quel est mon lieu de travail ? Comment est-il organisé ?

Certains utilisent des logiciels comme Evernote ou Excel, mais d'autres préfèreront le bloc-notes papier et le stylo. Peu importe. Ce qui compte c'est de disposer, à chaque instant des informations dont on a besoin. Personnellement, je consigne tout dans des tableurs Excel et sur mon logiciel de généalogie (Family Tree Maker, pour ne pas le nommer ...). Cela me permet de disposer, au moment où j'entame mes recherches, des informations de base de manière synthétique.

Si vous n'êtes pas très bien organisé, essayez, chaque jour, de progresser sur un point. Par exemple, le lundi, je décide que désormais, je vais noter les baptêmes en bleu, les mariages en vert et les sépultures en rouge. Le mardi, je mets en place un formalisme identique pour chaque acte de même nature. Par exemple, pour les baptêmes, je note systématiquement, et dans cet ordre, l'année, le mois,le jour, la page du registre, le nom de l'enfant, son prénom, etc..

Et ainsi de suite.

Ce processus de petites améliorations régulières, qui prises indépendamment les unes des autres, n'est absolument pas contraignant, mais au final, on se rend compte qu'on a réellement optimisé son "poste" de travail et qu'on effectue des recherches de manière plus efficace.

Voilà donc comment, selon ma propre expérience, des techniques japonaises utilisées pour améliorer les process industriels, peuvent aider le généalogiste débutant !

Et vous, quelles sont vos techniques pour organiser vos recherches de manière efficace ?

Pour aller plus loin :


           

5 commentaires:

  1. tu as tout dans Excel et dans ton logiciel ? ou tu mets dans Excel ce que tu ne mets pas dans le logiciel ?

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    1. J'ai tout dans mon logiciel et une sorte de synthèse sous Excel : ça me permet de tout avoir sous les yeux en jouant sur les filtres et les tableaux croisés dynamiques ...

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  2. Je mets tout dans une fiche individuelle nominale (avec donc duplication des mariages dans les fiches des deux personnes concernées). Ces fiches sont en fait des fichiers de traitement de texte avec sommaire automatique basé sur les sous-titres qui ne sont que les sources ainsi référencées La fiche commence toujours par des liens vers l'arbre généalogique (celui en local). Dans la fiche, il n'y a jamais plus d'un individu cité sur une même ligne. Cela me permet de rajouter en début de ligne les références dans l'arbre (n° d'identification ou Indi).

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  3. Je suis toujours étonnée de voir comment une même activité peut être pratiquée de façon si différente. Je m'aperçois que l'organisation de chacun lui est propre. Sans doute le métier pratiqé, la culture plutôt littéraire ou plutôt scientifique, la plus ou moins grande familiarité avec l'informatique jouent-ils un rôle important dans notre pratique de la généalogie !

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  4. Oups, il faut lire "pratiqué", bien sûr.

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